Les questions sont posées pour soi-même, mais sont également valables pour une autre personne. Parfois il y a confrontation entre les deux intervenants.
La stratégie de vie de chaque personne repose sur le besoin de maintenir sa structure.

Celle-ci est concrétisée par les 

1. Mémoires: Personnelles à partir de 6 ans – Empreintes 0-4 ans – gestation – ancètres,
2. Croyances: Personnellse – des parents – du milieu social – de la culture – de la religion.
3. Besoins biologiques/sociaux: Croissance – protection – reproduction – groupe social – territoire
4. Désirs existentiels: Sécurité – approbation – contrôle – attachement – aversion

    

Procédure à suivre:

1. Je prends conscience chez moi ou chez une autre personne, d’un comportement (action, parole, pensée) ou d’une situation.
2. Pour moi: Je me pose la question « POURQUOI ai-je ce comportement…? »
   et je donne TOUJOURS LA MÊME REPONSE: « POUR MAINTENIR MA STRUCTURE ».
   Pour une autre personne: je me pose la question: « POURQUOI a-t-il/elle ce comportement? »
   et je donne TOUJOURS LA MÊME REPONSE: « POUR MAINTENIR SA STRUCTURE ».
   Cette réponse semble banale, mais pour la communication elle est décisive car elle évite de se perdre dans un labyrinthe psychologique et de croire que l’autre puisse avoir le même comportement que j’aurais si j’étais à sa place!
3. Pour moi: Je réfléchis si ce comportement est lié à une habitude (mémoire), à une croyance (valeur), à un besoin de survie biologique) ou à un désir existentiel lié à une peur.
   Pour une autre personne: Même si je ne peux pas connaître sa structure réelle, je peux la prendre en considération pour accepter et respecter son comportement. Je peux considérer la situation de façon neutre.
4. Pour moi: Je vérifie si mon comportement est valable pour la situaion du moment.
   Est-ce que je sens un attachement envers mon comportement? Je l’accepte puis je le lâche.
   Est-ce que je sens une aversion contre mon comportement? je l’accepte puis je la lâche.
   Pour l’autre: J’accepte son comportement, même si je ne l’adopterais jamais.
   Si nous ne pouvons pas trouver de compromis, je ne me sens pas jugée, attaquée, dévalorisé. J’adapte ma communication et ma réaction à la situation tout en respectant l’attitude de l’autre. Je choisis la fuite plutôt que la lutte ou l’inhibition de l’action.
5. Pour moi: Si je n’arrive pas à adapter ma stratégie de vie avec les moyens habituels, j’utilise mon imagination pour essayer d’autres pistes, tout en renonçant à mes balises de sécurité connues et avec le risque d’échouer.
   Pour l’autre: Si ma communication avec l’autre ne me donne pas satisfaction, j’utilise mon imagination pour deviner les éléments de sa structure à lui et d’approcher le sujet de la communication d’un point de vue différent.